170e goutte d’Emouna : SANCTIFIER LE NOM D’HACHEM (SUITE) 

BECHEM HACHEM NAASSE VENATSLIAKH
10.07.24 – 4 Tamouz 5784 (170ème GOUTTE)

 

SANCTIFIER LE NOM D’HACHEM (SUITE) 

 

Nous avons évoqué hier l’importance de la Mitsva de Kidouch Hachem, de sanctifier le Nom de D’, ainsi que la punition relative à la transgression de ce commandement qui fit perdre à Moché le mérite d’entrer en Terre promise.

Dans les Parachiot précédentes nous avons évoqué le fait qu’il faut même être prêt à mourir pour sanctifier le Nom d’Hachem, si on nous demande de transgresser, même en cachette, un des 3 péchés capitaux : le meurtre, l’idolâtre ou les relations interdites, ou bien si l’on nous contraint à transgresser n’importe quel commandement de la Tora en public (devant au moins 10 juifs), à une époque où l’on veut nous faire abandonner notre Tora, et qu’on nous demande de commettre une transgression parce que c’est une avéra. Nous appliquerons ainsi le commandement suivant: « le serai sanctifié au milieu des enfants d’Israël ». 

 

UN SCANDALE EN ERETS ISRAËL

Chère famille, il y a quelques années, s’est déroulé en Erets Israël un scandale lié à l’emprisonnement des parents d’élèves d’une Ecole qui refuse de se plier aux décisions de la Cour « Suprême ».

Comme les explorateurs, la Presse et la Justice médisent afin d’attiser la haine et le mépris contre la Communauté religieuse d’Israël. 

 

Ils disposent que cette Ecole religieuse a refusé d’accepter ces élèves à cause du vieux problème de traitements de faveur entre Séfaradim & Ashkénazim, alors que la raison est tout à fait autre: ces enfants ne correspondent pas aux critères religieux requis pour faire partie de cet établissement. On ne peut mélanger tous les types d’enfants. Ceux qui ont chez eux la Télé, l’Internet et qui ont de lourds problèmes de familles (causant de lourds déséquilibres), ne peuvent être mêlés à des enfants qui grandissent dans la Tora et les Mitsvot depuis leur plus jeune âge. Nous le regrettons infiniment mais c’est une réalité. 

 

Ce n’est bon pour personne. Quelqu’un qui revient à la Techouva doit être placé dans une structure qui lui correspond, comme nombre d’entre nous l’avons été, afin d’être encadrés et entourés par des spécialistes de ce milieu qui savent stimuler l’amour d’Hachem. Une fois renforcées, ces personnes peuvent ensuite rejoindre des Ecoles de haut niveau, sans mettre en péril le niveau spirituel de leurs camarades. 

 

Un parent d’élève a saisi la Cour suprême qui s’est permis d’émettre de vives critiques sur l’établissement, sur sa direction et sur la décision des Rabbanim qui dirigent l’Education religieuse qui est distincte des autres Ecoles d’Israël. 

 

Il est certain qu’il y a des problèmes (moins que partout ailleurs,) mais ces derniers doivent être réglés entre eux, sans que le monde laïc n’ait son mot à dire. 

Des parents d’élèves très religieux ont refusé d’envoyer leurs enfants à l’Ecole afin qu’ils ne subissent pas les influences néfastes des autres élèves (qui ne sont pas encore prêts) mais la Cour suprême les a obligés à envoyer leurs enfants a l’Ecole, sous peine de rentrer en prison. 

 

Les grands de la génération ont tranché qu’il fallait aller en prison et refuser de transgresser les commandements de la Tora, comme notre Saint peuple a toujours été prêt à le faire du jour où nous avons accepté la Tora. 

 

J’ai assisté aux manifestations de soutien qui se sont passées à Bné Brak et à Jérusalem, où plus d’un demi-million de personnes ont défilé dans les rues pour protester contre les ingérences de la Cour Suprême dans la sphère religieuse en Israël. Des centaines de milliers de personnes ont accompagné les parents d’élèves vers la prison. Des parents ashkénazim, mais aussi Sefaradim, ont chanté et dansé, afin de manifester leur joie de pouvoir sanctifier le Nom de D, en ne se pliant pas à la « justice », ou plutôt à l’injustice israélienne, qui est basée sur les lois des Nations, ce qui est une terrible profanation du Nom d’Hachem. 

 

Le Juge de la Cour Suprême en charge du dossier a tenu des propos scandaleux. Il a dit que la Cour Suprême voulait ainsi montrer qu’elle dirigeait le pays et dominait de ce fait les Maîtres de la génération et la Tora. 

 

Les Maîtres de la génération ont exprimé un message clair : la Tora est au sommet de la pyramide des normes et rien n’y personne ne pourra jamais nous contraindre à la violer. Nous avons une arme redoutable que personne d’autre n’a: nous sommes prêts à mourir pour la Tora! 

 

LA TERRE ET LA TORA SONT INDISSOCIABLES

On peut se demander sur quel fondement on peut refuser de se plier aux juridictions étatiques. La réponse à cette question est que la présence de la Communauté religieuse n’a jamais cessé depuis la destruction du Temple, et que nous ne sommes donc pas soumis à un pouvoir quel qu’il soit en dehors de celui d’Hachem. 

Comme l’avait dit le ‘Hazon Ich à Ben Gourion : « De quel droit êtes-vous en Israël, vous êtes des voleurs, vous avez extirpé la terre aux arabes ?! » Ben Gourion répondit « Non, c’est la terre de nos ancêtres, c’est marqué dans la Tora ! »

 

Si jamais nous réclamons cette Terre parce qu’elle appartient à Hachem, nous  devons également respecter tous les autres commandements de la Tora d’être cohérent dans notre démarche. Voilà pourquoi nous devons diriger l’ëtat d’après les lois de la Tora, puisque c’est en vertu de cette dernière que nous avons le droit légitime de résider sur notre terre.

 

Que le Machiah’ se dévoile et que la justice triomphe, prions pour que la règne parmi les frères du Peuple d’Israël et qu’Hachem restaure nos Juges vérité, de nos jours, amen. 

 

 

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